En étant à l’origine des révélations sur les pratiques de la NSA, l’ancien consultant de l’Agence de la Sécurité Nationale américaine clame sa victoire lors d’un entretien.
Alors qu’Edward Snowden a obtenu l’asile en Russie pour une année, l’ancien consultant de l’Agence de la Sécurité Nationale américaine (NSA) a accordé une interview Washington Post depuis son exil.
Lors de cet entretien, Edward Snowden clame toute sa satisfaction d’avoir été à l’origine de ce changement, car selon lui, ce qu’il a fait ne vise pas à trahir les États-Unis, mais plutôt à améliorer le système actuel. D’ailleurs, l’ex-employé de la NSA est catégorique : « Pour moi, en termes de satisfaction personnelle, la mission est déjà accomplie ».
Dans ses propos, Edward Snowden n’omet pas de rappeler que ses intentions n’ont jamais été de faire tomber la NSA, mais « j’essaie de l’améliorer » en précisant « je ne voulais pas changer la société, je voulais donner à la société une occasion de décider si elle voulait se changer elle-même ».
Entre utopie, candeur et naïveté, l’interview d’Edward Snowden révèle aussi que, selon lui, « le serment de fidélité n’est pas une promesse de secret, mais un engagement vis-à-vis de la Constitution, un serment que j’ai respecté à l’inverse de Keith Alexander et James Clapper [deux dirigeants du renseignement US] ».
Au final, que faut-il retenir, est-ce que la NSA, respectivement les États-Unis vont changer de méthodes ? Officiellement oui, mais officieusement ?