Sommé de fournir des informations par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, Netflix a signé une fin de non-recevoir aux exigences demandées.
C’est à l’occasion d’audiences publiques sur l’impact de services en ligne sur l’industrie traditionnelle de la télévision que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a sommé Netflix de lui remettre un certain nombre d’informations, notamment au sujet du contenu canadien que la plateforme offre ou crée pour ses utilisateurs.
En réponse à ces exigences, Anne Marie Squeo, une porte-parole de Netflix, explique que l’entreprise a répondu à un certain nombre de requêtes émanant du CRTC, mais que la société n’est pas en mesure de « produire l’information confidentielle et stratégique au regard des concurrents » que le conseil exige, et cela par souci de confidentialité. Dans son communiqué, elle souligne également que « les requêtes du CRTC ne sont pas applicables à Netflix en regard des lois canadiennes sur la diffusion ».
Jusqu’où cette affaire va-t-elle aller ? La réponse est encore très floue. Par contre, ce qui semble certain, c’est qu’un bras de fer semble se profiler à l’horizon entre Netflix et les autorités canadiennes.