NASA : cinq astéroïdes s’approchent de la Terre

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI
Un des astéroïdes qui s'approche de la Terre se trouve à environ 177 mètres (NASA).

La NASA a averti que cinq astéroïdes s’approcheront de la Terre cette semaine, tandis qu’un groupe de scientifiques a proposé une nouvelle stratégie pour faire face à ce type de menaces en cas d’approches dangereuses.

D’une taille allant d’un bus à un immeuble résidentiel, trois de ces roches ont été détectées au cours des deux derniers mois.

Heureusement, le plus proche sera 1,2 million de miles (1,9 million de km), soit cinq fois la distance entre la Terre et la Lune.

Cependant, les objets de plus de 150 mètres qui sont observés dans un rayon de 4,6 millions de miles (7,5 millions de km, soit 19,5 fois la distance entre la Terre et la Lune) sont considérés comme potentiellement dangereux.

L’un des astéroïdes de cette semaine appartient donc à cette catégorie, mesurant 177 mètres et passant à 3,75 millions de km de la Terre le 24 juin.

Les alarmes se déclenchent de plus en plus souvent au cours de cette année 2020. Et pas seulement à cause de la pandémie de coronavirus, mais aussi à cause des dangers imminents pour la planète.

Avec l’annonce de l’agence spatiale américaine, un graphique détaillé avec toutes les données sur les corps rocheux a été publié.

Et vous pouvez voir la comparaison, car l’un a à peu près la taille d’un bus, trois sont comme un avion, et le plus grand ressemble à un immeuble de 60 étages.

Trois de ces astéroïdes, réfléchis par la RT, ont été détectés au cours des deux derniers mois.

Comme le révèle le rapport, le plus proche de ces corps passera à 1,9 million de kilomètres (1,2 million de miles), soit cinq fois la distance entre la Terre et la Lune.

La description de chacun des cinq astéroïdes qui s'approchent de la Terre cette semaine (jpl.nasa.gov).
La description de chacun des cinq astéroïdes qui s’approchent de la Terre cette semaine (jpl.nasa.gov)

Cependant, les objets de plus de 150 mètres qui sont vus à moins de 7,5 millions de kilomètres (4,6 millions de miles), soit 19,5 fois la distance entre la Terre et la Lune, sont considérés comme potentiellement dangereux.

Ainsi, un des astéroïdes de cette semaine entre dans cette catégorie, mesurant 177 mètres (580 pieds) et passant à 3,75 millions de kilomètres (2,33 millions de miles) de la Terre le 24 juin.

La taille du corps rocheux et la distance qu'il franchit sont déterminantes.
La taille du corps rocheux et la distance qu’il franchit sont déterminantes.

Deux plus petits, par exemple, approchent un jour plus tard. L’un mesure plus de 100 pieds de long, comme un avion, et l’autre 10 pieds de long, comme un bus.

Mois chargé

Début juin, le Center for the Study of Near-Earth Objects, une agence de la NASA, avait publié que l’astéroïde Aton 163348 (2002 NN4) approcherait de la Terre le samedi matin 6 juin.

Images détectées de l'astéroïde Aton (2002 NN4).
Images détectées de l’astéroïde Aton (2002 NN4).

Quelques jours plus tard, un avertissement semblable à celui que nous avons reçu, avec une série de cinq autres astéroïdes, est arrivé.

Il s’agit de 2013 XA22, 2020 KZ3 et 2020 KY, qui ont ensuite été rejoints par deux autres petits astéroïdes.

Entre-temps, un groupe de chercheurs de l’université de Floride centrale a proposé une méthode pour empêcher l’humanité de suivre la voie des dinosaures.

Leur concept consiste à attacher un astéroïde dangereux à une autre roche proche à l’aide d’un câble spécial afin de déplacer son centre de gravité et, par conséquent, de modifier son orbite pour l’éloigner de la collision avec la Terre.

En utilisant l’astéroïde Bennu comme objet d’étude, l’équipe a effectué plusieurs simulations informatiques pour calculer la dynamique d’un tel système dans diverses conditions initiales, et a conclu qu’il pourrait servir de méthode viable de défense planétaire.

Toutefois, les chercheurs indiquent que cette méthode, comme d’autres, déjà envisagées, mais pas encore appliquées, nécessite une détection et une action précoces, notamment l’utilisation d’une charge nucléaire pour fragmenter l’astéroïde ou d’une fusée comme bélier pour dévier l’objet spatial.

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