Un rétropédalage de Microsoft va permettre à Windows 7 et Windows 8 de continuer à prendre en charge les puces Skylake, les processeurs Intel de dernière génération.
Dans le but de promouvoir le passage à Windows 10, Microsoft a multiplié les manœuvres, comme la gratuité du passage à la dernière version du système d’exploitation pour les utilisateurs de Windows 7 et Windows 8, et surtout les très nombreuses incitations à procéder à la mise à jour.
La firme de Redmond a aussi été plus sournoise en début d’année, lorsqu’elle a annoncé que Windows 7 et Windows 8 ne prendraient plus en charge les puces Intel Skylake qui sont les processeurs de dernière génération du célèbre fondeur, une manière comme une autre de pousser à passer à Windows 10.
Toutes ces mesures incitatives visaient bien évidemment à forcer le passage à Windows 10 dans l’idée que Microsoft pourrait atteindre son objectif du milliard d’appareils équipés avant la fin 2018.
Désormais, cet objectif a été revu à la baisse. C’est certainement pour cette raison que la société californienne vient de faire un gros rétropédalage.
Microsoft vient en effet d’annoncer que, finalement, les processeurs Skylake seront toujours pris en charge par Windows 7 et Windows 8. De fait, il ne sera pas obligatoirement nécessaire de passer à Windows 10 pour profiter de toutes les fonctionnalités proposées par les processeurs de la génération d’Intel.
Une fin du support repoussée aux calanques grecques
Alors que Microsoft avait initialement annoncé la fin du support étendu des processeurs Skylake à partir du mois de juillet 2016, la firme avait repoussé cet ultimatum à juillet 2018 quelques semaines plus tard, sous la pression des très nombreuses critiques.
Désormais, l’échéance a été repoussée aux calanques grecques vu que la fin du support est désormais fixée au 14 janvier 2020 pour Windows 7 et au 10 janvier 2023 pour Windows 8 et Windows 8.1.
Microsoft n’a certainement pas eu trop peur des particuliers qui ont protesté contre la fin du support des processeurs Skylake. Par contre, l’entreprise a certainement été à l’écoute des entreprises qui ont vivement protesté sur l’impossibilité de migrer un parc informatique dans des délais si courts.
Pas de rétropédalage au sujet de la génération Kabylake
Par contre, Microsoft n’a pas changé son fusil d’épaule au sujet de la génération Kabylake. En effet, il faudra impérativement passer à Windows 10 pour profiter de l’ensemble des fonctionnalités proposées par les processeurs de la prochaine génération d’Intel. Il en va d’ailleurs de même avec les Bristol Ridge, la prochaine génération de processeurs d’AMD.
Aux calendes grecques