Ternie par IE 6, 7 et 8, l’image d’Internet Explorer n’est pas la meilleure qui soit auprès des internautes. Microsoft pourrait tenter de redorer son image sur le marché des navigateurs grâce à Spartan.
Notamment face à Chrome de Google, Internet Explorer a de plus en plus de peine à rivaliser. Ce n’est pas que les versions récentes ne soient pas de bons navigateurs, c’est avant tout parce que l’image du navigateur de Microsoft a passablement été ternie par IE 6, 7 et 8. L’annonce de l’arrivée d’une alternative, Spartan, avec Windows 10 ouvre l’espoir d’un changement de stratégie du côté de Redmond.
Alors qu’il avait été évoqué qu’Internet Explorer pourrait être renommé ou qu’IE soit publié en open source, Spartan semble donc être la réponse de Microsoft.
Ceux qui croient que Spartan va servir à tourner la page Internet Explorer se trompent vu que les deux navigateurs seront disponibles dans Windows 10.
D’ailleurs, plutôt que de faire table rase du passé, le magazine ZDnet rapporte que les développeurs de, Spartan ont choisi d’utiliser les mêmes moteurs de rendu et d’exécution JavaScript qu’Internet Explorer, à savoir Trident et Chakra, et non pas Gecko (Mozilla) ou WebKit (Safari, Chrome, Opera).
Le blog spécialisé Neowin rapporte pour sa part que Microsoft a pris le parti de développer un fork de Trident pour assurer un mode de compatibilité sans affecter les applications web modernes. L’idée serait qu’un site qui souhaite activer le mode de comptabilité exécutera le moteur de rendu classique alors que le nouveau fork, bien plus rapide, sera utilisé dans le cas contraire. Ces deux moteurs devraient être simultanément embarqués dans IE12. Par contre, Spartan n’embarquerait que le nouveau moteur de rendu.
Plus léger et plus rapide, Spartan bénéficierait d’une nouvelle interface utilisateur similaire à celle de Firefox et de Chrome. Prévu pour les appareils mobiles… il sera peut-être disponible sur d’autres plateformes que Windows.
Une particularité de Spartan pourrait être sa prise en charge des extensions alors que les « modules complémentaires » et les « accélérateurs » sont pour le moment très peu nombreux.