La nouvelle tablette hybride de Microsoft, la Surface 3, apporte enfin ce qu’on réclamait depuis un an : une Surface avec un processeur Atom, plus abordable que la Surface Pro 3, mais sans les compromis de RT.
En prolongement de la très réussie Surface Pro 3, une Surface 3 était très attendue pour enterrer définitivement Windows RT, son processeur ARM et cette version incapable d’exécuter des applications Win 32 : mission accomplie.
Cette Surface 3 reprend le ratio d’écran 3:2 de la Pro 3, mais dans un châssis plus petit vu que sa taille passe de 12 à 10 pouces. La largeur de la nouvelle tablette hybride ne change pas, mais elle gagne un peu en hauteur par rapport aux précédentes Surface.
Alors qu’on pourrait s’attendre à ce qu’elle soit plus lourde que ces prédécesseurs, elle est en fait 34 grammes plus légers que la Surface 2, bien que ses 618 g soient plus lourd qu’un iPad Air 2 ou Galaxy Tab S.
Par rapport aux autres Surface « non Pro », la 3 a droit à deux haut-parleurs stéréo, ce qui est un gros progrès.
À l’instar de la gamme Surface, cette Surface 3 a droit à son dos qui se déplie pour se transformer en support. Contrairement au système de de la Surface Pro 3 qui s’ajustait parfaitement, celui de la Surface 3 est un peu moins précis, mais il fallait bien faire des économies quelque part.
Comme la Surface Pro 3, pas de connecteur de recharge aimanté pour la Surface 3, mais un simple port Micro USB classique.
Par contre, le connecteur du clavier Type Cover n’a pas bougé, et il est toujours aimanté. On peut lui connecter un clavier de première ou de deuxième génération. Il est bon de préciser que Microsoft propose un nouveau Type Cover, abandonnant au passage la Touch Cover des deux premières Surface.
Le Type Cover 3 reprend la formule de la version Surface Pro, c’est-à-dire un vrai trackpad cliquable, et un rabat aimanté qui peut s’attacher au bas de la tablette pour surélever un peu le clavier et gagner de précieux millimètres quand il s’agit de placer la tablette sur les genoux. Par contre son prix, 149 euros, soit 20 euros de plus que les versions précédentes, semble à priori injustifié.