En déclarant « Microsoft aime Linux » le discours de Satya Nadella détonne par rapport à celui de Steve Ballmer, il y a quelques années, qui avait déclaré que Linux était « un cancer ».
Pour Microsoft, l’ère Satya Nadella s’annonce radicalement différente de la période Steve Ballmer, la révolution est en route comme en témoignent le fait que les iPhone et iPad ne sont plus « maudits » ou que les terminaux sous Android ne sont plus décriés comme étant des « passoires dangereuses ouvertes aux malwares ».
Cette ouverture de la firme de Redmond se traduit aussi par Satya Nadella qui vient de déclarer « Microsoft aime Linux », un discours qui contraste avec celui de Steve Ballmer qui déclarait, il y a quelques années, que Linux était « un cancer » ou celui de Brad Smith, avocat principal responsable du service juridique de Microsoft, qui avait dénoncé en 2007 que le noyau Linux violait 42 brevets de Microsoft, et que Linux dans son ensemble a violé 235 autres brevets de Microsoft.
Il faut reconnaitre qu’avec « Vingt pour cent d’Azure qui est déjà sous Linux », Microsoft pourrait difficilement bouder la communauté Linux. Mieux que cela, les propos de l’actuel PDG de Microsoft viseraient même à enterrer la hache de guerre.
Le pragmatisme de Satya Nadella semble donc donner une nouvelle direction à Microsoft au point que le top management de la firme de Redmond ne nie plus l’importance du monde open source, notamment le fait que ses clients choisissent d’exécuter des charges de travail Linux dans des machines virtuelles Hyper-V sur Azure.