Les annonces se suivent et se ressemblent chez Microsoft avec une nième coupe dans les effectifs, 2 850 licenciements supplémentaires qui s’ajoutent aux milliers d’autres.
Lorsqu’on parle de Microsoft, on fait essentiellement référence à ses produits, comme Windows 10 Anniversary Update qui arrivera à partir du 2 août prochain. Lorsqu’on parle de l’entreprise en elle-même, on parle plutôt de ses acquisitions, comme celle du réseau professionnel LinkedIn. On évoque aussi l’importante restructuration qu’est en train de subir le groupe informatique.
Ainsi, depuis que Microsoft a racheté l’activité Terminaux & Services de Nokia, l’entreprise multiplie les restructurations, des processus qui conduisent à chaque fois à de nombreux licenciements. En 2014, un premier plan avait abouti à la suppression de 19 000 postes. Il s’en est suivi un second plan avec la disparition de 7 400 postes supplémentaires. Pour l’exercice fiscal en cours, 1 850 emplois doivent encore passer à la trappe.
2 850 licenciements supplémentaires qui s’ajoutent aux milliers d’autres
En fait, cela ne sera pas 1 850 emplois en moins, mais 4 700. C’est en lisant le rapport annuel que Microsoft a remis à la Securities and Exchange Commission (SEC) qu’on découvre la mention de 4 700, soit une charrette des licenciements qui a été gonflée de 2 850 emplois supplémentaires. Il est précisé que c’est fin 2016 que la direction a approuvé ce nième plan de restructuration.
Il est prévu de boucler cette restructuration au cours de l’exercice fiscal actuel, soit avant le 30 juin 2017. Une charge exceptionnelle de plus de 500 millions de dollars a d’ores et déjà été retenue pour financer ce plan.
Il est à noter que les effectifs de Microsoft demeurent toujours conséquents avec quelque 114 000 collaborateurs dans le monde. Au dernier pointage, environ 37 000 travaillent en R&D, 29 000 dans le domaine commercial/marketing, 10 000 à des postes administratifs et le reste entre fabrication, distribution, support et conseil. Au rythme où les annonces de licenciement se succèdent, on peut déjà se demander quand sera la prochaine annonce.