Ce jeudi, la justice néo-zélandaise a estimé que les mandats de perquisition utilisés en janvier, lors du raid de la police contre la maison du fondateur de MegaUpload Kim Dotcom, étaient illégaux.
Kim Dotcom, alias Kim Schmitz, qui a la nationalité allemande, a été arrêté en Nouvelle-Zélande le 20 janvier sur un mandat délivré par les autorités américaines. Il a été libéré sous caution en février et continue de faire l’objet d’une demande d’extradition des États-Unis pour piraterie informatique et blanchiment d’argent en relation avec son site de téléchargement et de partage MegaUpload.
« Les mandats ne décrivaient pas suffisamment les délits auxquels ils correspondaient », a estimé jeudi la juge de la Haute Cour de justice Helen Winkelmann. « En fait ils en étaient loin, il s’agissait de mandats généraux et, en tant que tels, invalides ». Dans un communiqué, la police néo-zélandaise a par ailleurs indiqué qu’elle allait examiner le jugement.
Le procès qui décidera d’une éventuelle extradition de Kim Dotcom vers les États-Unis est agendé au 20 août.