Les réseaux sociaux se sont enflammés au sujet de l’astéroïde qui est censé s’écraser sur Marseille le 5 mars prochain. Est-ce que la menace est réelle ? Pas de panique, malgré le remue-ménage, il ne s’agit que d’un hoax.
À croire l’information qui circule sur les réseaux sociaux, c’est le 5 mars 2016, à 23h26 précisément, qu’un astéroïde « grand comme un demi-terrain de football » frappera Marseille. À l’instar des remarques telles que « La NASA doit prendre des mesures avec le gouvernement concernant l’astéroïde » ou « Prévenez vos amis/familles ! », ou encore « Ce rocher va-t-il s’écraser sur la pelouse du Vélodrome ? Aux Goudes ? Ou pire, horreur, damnation, en pleine Méditerranée provoquant un tsunami dévastateur ? », ce sujet a été l’un des plus commentés. Bien évidemment que la thèse de la conspiration a resurgi avec les fameux « on nous cache la vérité ».
Vu toute cette agitation, faut-il s’inquiéter du fait que le ciel risque de tomber sur la tête des Marseillais, ou plutôt un astéroïde en l’occurrence ? La réponse est sans conteste non.
En fait, le fond de cette menace est vrai. Le 5 mars prochain, l’astéroïde 2013 TX68 va bien passer à proximité de la Terre, un frôlement qui se fera à 17 000 kilomètres de distance. Selon les astronomes, le risque de cette rencontre est nul. Il augmente un peu pour son prochain passage, en 2017, en étant de l’ordre de 1 chance sur 250 millions. Cela signifie que les risques d’une telle collision sont tout aussi infimes.
En clair, cet astéroïde qui doit tomber sur Marseille est purement est simplement un hoax (canular sur internet), une supercherie lancée dans le but de faire peur aux gens, de les faire réagir.
Les auteurs de ce canular ont d’ailleurs mis le paquet pour que la supercherie soit propagée. Des comptes Twitter ont été créés pour alimenter régulièrement la rumeur avec des messages d’alerte, de faux articles, des infographies truquées. Malgré tous ces efforts, la grande partie des internautes n’a pas été dupe à cet hoax.
#ImpactFrance La carte la plus crédible sur l'impact à l'heure actuelle. Il y aura plus d'infos dans qqls heures. pic.twitter.com/jyoTGocD2d
— Michel Bernier (@michalespace1) 14 Février 2016