C’est ce mardi 16 février qu’Orange va présenter ses résultats 2015. Est-ce que cela sera l’occasion d’annoncer le rachat de Bouygues Telecom ? C’est ce qui se murmure en coulisses.
Orange et Bouygues Telecom ne cachent pas qu’ils sont en discussion au sujet d’un éventuel mariage. Le chemin semble encore long jusqu’à cette union vu qu’Orange dément actuellement toute signature d’un accord en vue de ce rachat. Pourtant, selon ce qui se murmure, cela avance.
Selon les rumeurs, il se dit que les opérateurs pourraient profiter de la présentation des résultats 2015 d’Orange, ce mardi 16 février, pour faire une annonce. Il ne s’agirait pas forcément de l’annonce du mariage, mais peut-être déjà d’un préaccord.
À croire la position officielle d’Orange, les discussions avancent, mais « devraient durer encore plusieurs semaines ». Récemment, Stéphane Richard, a d’ailleurs souligné que « nous n’avons aucune contrainte de temps même si ça doit durer très longtemps ». En clair, rien n’est sûr au sujet de l’annonce d’un accord ou préaccord ce mardi.
Il est aussi vrai que rien n’est simple dans ce mariage, un dossier complexe qui implique Orange et Bouygues Telecom, mais également SFR et Free en raison de toute la problématique de la concurrence. En effet, pour éviter que la nouvelle entité domine trop le marché, des concessions devront être faites en cédant certains actifs à la concurrence. À croire ce qui se dit, Free pourrait hériter des abonnés « classiques » de Bouygues Telecom, SFR des clients « low-cost » des forfaits B&You. Free récupérerait également une partie du réseau de Bouygues Telecom (infrastructures et fréquences) et une grande partie de ses boutiques.
L’autre aspect de ce mariage est la partie financière. Il se dit que Bouygues Telecom pourrait être vendu 10 milliards d’euros, avec une partie de ce montant qui pourrait être une participation dans le capital d’Orange. Un tel scénario obligerait l’État français à diluer sa participation qui est actuellement de 23%. Cette participation pose aussi la question de la présence au conseil d’administration avec l’État qui souhaiterait ne pas descendre au-dessous de trois sièges et Bouygues qui en revendiquerait deux.
Alors, annonce ou pas annonce ? Réponse demain. Une chose est en tout cas certaine, ce dossier est très complexe.