Pour 2016, les constructeurs automobiles tablent sur une croissance des ventes de l’ordre de 2%. Cette perspective devait être supérieure aux attentes suite au premier trimestre. Sur les trois premiers mois de l’année, ce sont quelques 616 000 véhicules légers (personnels ou utilitaires) ont trouvé preneurs en France, ce qui correspond à une augmentation des ventes de 8,4% par rapport à une année auparavant.
Comme le précise le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), uniquement pour le mois de mars, les immatriculations ont progressé de 7,1 %, et de 7,5 % pour les véhicules particuliers et les utilitaires. Avec ce rebond du marché français, pratiquement tous les constructeurs peuvent revoir leur prévision à la hausse pour 2016.
Alors que les marques françaises détiennent 56% du marché dans l’Hexagone, ceux-ci sont particulièrement à la fête en ce début d’année. Grâce à ses nouveaux modèles (Espace, Talisman, Kadjar et Megane), c’est le groupe Renault qui a le vent en poupe avec une progression de ses volumes de 7,6% depuis le début de l’année. Sa marque affiliée Dacia fait d’ailleurs également très fort avec une croissance de 13,6%.
Avec une croissance de 6,3%, la progression de Peugeot est solide au premier trimestre. Faute d’un SUV qui manque à l’appel, Citroën progresse plus modestement. Heureusement que sa marque DS se porte très bien avec une croissance de ses ventes de 12,5% sur trois mois.
Plombé par le scandale des moteurs truqués, Volkswagen est à la peine avec une progression de seulement 3,6%. Par contre, Audi (+22 %) profite pleinement du renouvellement de sa gamme. Opel (+19%), BMW (+20%) et Fiat (+12,5%) et Volvo (+26,6%) profitent pleinement de l’embellie du marché français au premier trimestre.
Durant les trois premiers mois 2016, il est bon de souligner que la baisse de part de marché des véhicules diesel se poursuit. Alors qu’ils étaient encore 58,8% du marché au premier trimestre 2015, ils ne sont plus que 52,2%. À l’opposé, les véhicules électriques progressent en passant de 3,6% à 4,6% en une année.