La société française Mandriva, l’éditeur de Mandrake Linux, a été placée en liquidation judiciaire le 20 mai dernier.
C’est en 1999, sous l’impulsion de Gaël Duval, Jacques Le Marois et Frédéric Bastok, que la société française Mandriva a vu le jour. À l’origine, elle s’appelait MandrakeSoft. Ce n’est qu’en 2005, suite à la fusion avec le Brésilien Conectiva, que l’entreprise a adopté son nom actuel.
Son produit phare était Mandrake Linux. Bien que souvent en difficulté, l’entreprise a tout de même réussi à atteindre une envergure respectable, notamment occuper 75 employés en 2009.
Malheureusement, cette distribution Mandrake Linux a dû changer de nom en Mandriva Linux suite à un long litige avec les titulaires de la marque Mandrake le Magicien. Puis, dès 2010, des désaccords ont conduit l’entreprise à devoir licencier. La situation est d’ailleurs devenue telle que, en 2012, Mandriva a délaissé son OS grand public pour tenter de se relancer avec la version pour serveurs et avec Pulse, son outil de déploiement et de gestion de parc.
Cette transition s’est avérée être un échec vu que son chiffre d’affaires n’a pas cessé de baisser. Alors que Mandriva ne comptait plus que « 10 à 19 salariés » selon sa fiche sur Societe.com, l’entreprise a été placée en liquidation judiciaire le 20 mai dernier.
Il est à souligner que la distribution Mandriva Linux n’a pas disparu, que la communauté l’a reprise sous l’appellation OpenMandriva.