Les phénomènes climatiques extrêmes, comme les ouragans, sont impressionnants vu du sol. Ils le sont encore plus vu de l’espace. C’est ce que nous montre une vidéo de Madeline, Lester et Gaston.
Les vidéos filmées depuis la Station spatiale internationale (ISS) sont souvent très spectaculaires. C’est plus particulièrement le cas lorsqu’elles montrent des phénomènes de grandes ampleurs, comme les aurores boréales par exemple. Selon le format, comme en time lapse, les images peuvent être encore plus impressionnantes.
Là où l’ISS devient vraiment une plateforme d’observation privilégiée, c’est pour filmer des phénomènes climatiques violents de grande ampleur, comme les ouragans. C’est justement ce que montre la vidéo que vient de publier la NASA.
Madeline, Lester et Gaston : trois ouragans dans une seule vidéo
Filmée le 30 août, la vidéo publiée par la NASA ne montre pas un seul ouragan observé depuis l’espace, mais trois ouragans !
En visionnant cette spectaculaire vidéo, il est en effet possible de voir les ouragans Madeline et Lester dans le Pacifique, en train de se diriger vers Hawaï. Elle montre aussi Gaston, un ouragan qui est pour l’instant situé au milieu de l’océan Atlantique.
Les images de ces vidéos sont d’autant plus impressionnantes lorsqu’on sait que ce sont des phénomènes climatiques particulièrement imposants et violents qui sont présentés. Pour se donner un ordre d’idée, Madeline est un ouragan qui est classé comme tempête tropicale de catégorie 3, avec des rafales pouvant atteindre les 185 km/h.
De son côté, Gaston est de la même catégorie que Madeline, mais avec des vents pouvant aller jusqu’à 195 km/h. En sachant cela, il est nettement plus confortable de pouvoir observer ces phénomènes en étant confortablement installé devant son écran.
Si l’ISS a pu observer ces trois ouragans pratiquement en même temps, c’est parce que l’avant-poste spatial, placé en orbite à une distance de plus de 400 km de la Terre, se déplace à 27 600 km/h. Cette vitesse permet à ses occupants d’observer toute la surface de notre planète en seulement 1 h 30. [VIDÉO]