En commençant à prendre en considération la sécurité en ligne, les entreprises réagissent aux cyberattaques, preuve que le piratage informatique possède une certaine utilité.
De prime abord, le piratage informatique n’a que des impacts négatifs. Pas forcément, il peut aussi servir de moteur de changement. C’est le constat qui a été fait par KPMG, pour le compte du Report on Business et la chaîne financière BNN.
Dans le passé, la sécurité en ligne n’était de loin pas une priorité pour les entreprises, ce qui se traduisait par une absence de budget pour cet aspect particulier de l’informatique. La recrudescence des piratages et la mise en cause des sociétés ont fait que l’état d’esprit des entreprises s’est enfin amélioré au sujet de la sécurité.
Comme le révèle l’étude trimestrielle de KPMG, 87% des entreprises interrogées se disent prêtes à affronter la menace des pirates, 23% allant même jusqu’à prétendre être « très bien préparés ». Pour en être arrivé à cet état de préparation, près de 60% des sociétés répondent que de l’argent a été injecté dans leur budget de sécurité au cours de ces deux dernières années.
Si la situation semble s’améliorer, plusieurs bémols sont pourtant de mise. Pour commencer, toutes les entreprises ne considèrent pas la sécurité comme étant prioritaire. Si c’est le cas pour 72% des sociétés de services, ce n’est que 50% pour la fabrication ou même que 23% pour les entreprises dans les ressources naturelles.
Un autre constat est que les entreprises ne sont pas proactives, elles se contentent malheureusement de mettre en place le minimum légal pour éviter les poursuites.
De fait, si les entreprises prennent conscience de l’importance de la sécurité en ligne en la faisant apparaitre dans leur préoccupation, il reste encore du chemin à faire pour que celle-ci devienne une réelle priorité à la hauteur de la menace réelle que représente un piratage informatique.
Il est par ailleurs à noter que si les entreprises commencent à prendre conscience des risques liés à la sécurité en ligne, il faudrait que les utilisateurs en fassent de même alors qu’ils utilisent toujours des mots de passe trop simple et ne prennent pas toujours le minimum de précaution.