Lorsque le piratage informatique s'invite à la Coupe du Monde

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Si la pointe de l’iceberg de l’actuelle Coupe du Monde 2014 est ses résultats sportifs, il existe toute une face cachée de cette manifestation sportive, notamment au niveau du piratage informatique.

À croire ce que l’on nous montre, les résultats sportifs de la France, du Brésil et des autres équipes engagées dans cette Coupe du Monde 2014 font toute l’actualité de cet événement. Pourtant, il ne s’agit que de la pointe visible de l’iceberg, une face cachée étant soigneusement camouflée du grand public.

C’est par exemple ainsi que quasiment personne ne parle de tous les Brésiliens qui sont contre l’organisation de ce Mondial, des ignorés qui souffrent de la pauvreté alors les caméras du monde entier sont focalisées sur les dollars du football.

Solidaire de cette pauvreté, le mouvement Anonymous participe à cette Coupe du Monde à son niveau, en s’en prenant aux protagonistes avec ses propres armes. C’est ainsi qu’une centaine d’attaques DDoS aurait déjà été revendiquée, notamment contre l’Agência Brasileira de Inteligência (agence de renseignements), la fédération Brésilienne de football, Hyundai Brazil, etc., mais aussi que des sites, comme la police brésilienne ont été piraté pour y voler des données. D’ailleurs, d’autres sponsors comme Coca-Cola, Adidas, et autres seraient toujours dans le collimateur du collectif.

Dans cette face cachée, il ne faut pas non plus oublier le piratage. Vu qu’il faut payer pour pouvoir suivre l’intégralité des matchs, de nombreux internautes profitent des plateformes de streaming en ligne. Ces sites sont bien évidemment illégaux !

À cela, il faut encore ajouter certaines personnes malveillantes qui profitent de la situation pour proposer d’installer un logiciel ou un plugin à même de vous permettre de suivre les matchs, souvent de simples virus qui visent à polluer votre machine.

En sachant tout cela, on se rend compte que la Coupe du Monde 2014 ne se déroule pas seulement dans les stades brésiliens, mais aussi sur internet et dans les coulisses cachés de ce qu’il ne faut surtout pas voir.

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