Transportés par le vent à des altitudes deux fois supérieures à celles des vols commerciaux, des algorithmes complexes permettent de contrôler la trajectoire des ballons en recourant aux énergies solaire et éolienne.
Ces ballons servent surtout de relai pour des connexions internet vers des zones difficiles d’accès.
Ce projet issu du centre de recherches spécial GoogleX Lab à Mountain View en Californie se nomme Loon, un diminutif de « Balloon » (« ballon »), mais aussi synonyme de fou ou dingue. Il faut dire qu’utiliser des ballons peut sembler plutôt farfelu.
Pourtant, les technologies utilisées dans ce projet sont tout ce qu’il y a de plus scientifique au point que l’expérimentation du projet soit étendue dans d’autres régions du globe, au Chili, en Uruguay, en Australie ou en Afrique du Sud.
Il faut dire que deux tiers de la population mondiale n’ont pas encore accès à une connexion rapide et bon marché à internet et que Loon permet d’avoir des débits comparables à ceux de la 3G.
Google avoue être qu’aux balbutiements de son projet. Mais comme internet est son core business, le groupe de Mountain View a tout intérêt à ce que le maximum de personnes puisse accéder à internet, et c’est ce que la firme californienne tente de faire avec Loon.