L’ONU a réussi à inverser le cours de l’épidémie de VIH/Sida

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

En annonçant que les nouvelles infections par le virus VIH/Sida ont diminué de 35,5% par rapport à 2000, l’ONU indique avoir réussi à inverser le cours de l’épidémie.

L’Organisation des Nations unies (ONU) indique dans un rapport que 2 millions de personnes ont été nouvellement infectées dans le monde par le virus VIH/Sida en 2014, contre 3,1 millions en 2000, soit une diminution de 35,5%. Depuis le pic de 2004, le nombre de décès lié au virus a également reculé de 41%.

Sur la base de ces chiffres, l’ONU annonce avoir atteint l’un des huit grands objectifs du millénaire fixés en 2000, à savoir inverser le cours de l’épidémie de VIH/Sida.

« Le monde a atteint l’objectif 6 du millénaire pour le développement. L’épidémie a été enrayée et inversée », a affirmé Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies.

Aujourd’hui, quelque 15 millions de personnes sont sous traitements antirétroviraux (TARV) alors qu’elles n’étaient que 1 million en 2001. « Mettre fin à l’épidémie du sida […]d’ici à 2030 est ambitieux, mais réaliste », a estimé Ban Ki-moon.

Mais pour cela, il faudra continuer à investir. L’ONU estime en effet qu’il faut continuer à investir 29 milliards d’euros chaque année pour espérer en finir avec l’épidémie d’ici à 2030.

« Nous devons d’urgence mener des efforts à plus grande échelle ces cinq prochaines années », prévient l’ONU dans le but que 29 milliards d’euros soient investis chaque année jusqu’en 2020 alors que 21,7 milliards ont été investis cette année.

Lors de la présentation du rapport, Michel Sibidé, directeur d’ONUSIDA, a même indiqué que « Ces fonds pourraient permettre l’arrivée d’un vaccin durant la prochaine décennie ».

Malgré ces chiffres encourageants, il est bon de souligner que le nombre de personnes vivant avec le Sida continue à progresser. Ils étaient 36,9 millions l’année dernière, dont 70% en Afrique subsaharienne. Les inquiétudes proviennent toutefois de la région Asie-Pacifique, une zone qui préoccupe les experts en raison d’une recrudescence de cas.

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