Lorsqu’on parle de streaming musical, on pense avant tout aux offres proposées par Apple Music, Spotify, YouTube ou encore celle à venir d’Amazon.
Il existe d’autres alternatives, comme celle proposée par la plateforme berlinoise SoundCloud.
Les 175 millions d’utilisateurs mensuels et ses 125 millions morceaux disponibles témoignent du fait que l’offre de SoundCloud est parfaitement crédible.
Pour l’heure, elle ne s’adresse qu’aux pays anglophones. S’adressait vu que le service est proposé depuis mardi en France, le premier pays non anglophone où c’est le cas.
SoundCloud arrive en France avec une offre payante et de la pub
Pour conquérir l’Hexagone, SoundCloud propose deux offres, une gratuite et une payante.
À l’instar des offres proposées par la concurrence, le service payant est facturé 9,99 euros par mois. Pour son offre gratuite financée par la publicité, la plateforme propose également en France un système pour facturer la publicité insérée dans les playlists.
Avec tous les acteurs qui envahissent le marché du streaming musical, est-ce qu’il y a risque de saturation ? « Non » selon Alexander Ljung, directeur général et co-fondateur de la start-up berlinoise ». « Le marché du streaming n’en est qu’à ses débuts. Il y a donc beaucoup de potentiel de croissance », a-t-il expliqué.
SoundCloud veut jouer la carte de la proximité
Pius se différencier d’Apple Music, Spotify, YouTube et les autres, SoundCloud compte jouer la carte de la proximité. « SoundCloud, c’est un peu comme rentrer dans un coffee shop où se rencontrent musiciens et fans, ce n’est pas seulement des archives », a expliqué Alexander Ljung alors qu’il était à Paris pour le lancement de la plateforme.
Pour jouer la carte de la proximité, le service propose un player facilement intégrable dans des blogs, mais aussi des outils pour poster des commentaires dans le but de dialoguer avec les autres fans. Il compte aussi sur les petits labels.
Par exemple, le rappeur Kanye West y poste des morceaux à l’improviste alors qu’il est normalement chez le concurrent Tidal. Les artistes peuvent aussi décider de proposer des titres gratuits ou payants, « une première dans le secteur » selon Alexander Ljung.
Est-ce que l’offre SoundCloud va séduire les Français ? L’avenir nous le dira.