Par le biais d’une option dans son application, cela fait six mois qu’Uber teste la livraison de repas à Paris.
L’entreprise propose déjà un service similaire dans plusieurs villes américaines et canadiennes. Avec le lancement ce mercredi de la nouvelle appli UberEats, l’intention est de passer la vitesse supérieure sur ce marché très concurrentiel.
L’entreprise américaine spécialiste du transport de particuliers en VTC explique que son intention est « d’apporter à chacun ce dont il ou elle a besoin au moment où il ou elle le souhaite ». « Nous voulons mettre notre technologie au service du quotidien. Avec la nourriture, nous nous adressons à un nouveau besoin essentiel », précise Thibaud Simphal, le directeur général d’Uber France.
Disponible pour Android et iOS, UberEats est une application qui permet de commander dans une centaine de restaurants parisiens partenaires.
Deux solutions sont proposées. En livraison classique, le temps d’attente moyen est de trente minutes, ou en livraison « instantanée » où la livraison est promise en moins de 10 minutes.
Mais dans ce cas, l’option est limitée à une sélection de quatre plats par jour commandables en semaine à l’heure du déjeuner. Dans tous les cas, les frais de livraison sont fixés à 2,50 euros.
Si Uber faisait office de précurseur sur le marché du transport de particuliers en VTC, ce n’est pas le cas au niveau de la livraison de repas. Alloresto, Delivreoo, Take Eat Easy ou encore Foodora occupent déjà le terrain.
Pour se différencier de la concurrence, UberEats compte jouer sur la différence en faisant appel à des partenaires branchés, comme Les Pinces, spécialisé dans le homard, Balls, qui est spécialiste des boulettes en tous genres ou encore les hamburger gourmet de Blend.
Pour prendre en charge UberEats, les partenaires d’Uber se sont déjà dotés de scooters. L’entreprise américaine ne précise pas combien de chauffeurs vont collaborer à ce service de livraison.
Elle précise tout de même que ses livreurs seront libres de collaborer avec d’autre start-up du secteur, une liberté qui concerne également les restaurants partenaires. « Nous croyons beaucoup au principe de la concurrence », assure Thibaud Simphal.
Il est à préciser que Paris est la première ville en France où UberEats est disponible. Avant la fin de l’année, Uber compte bien proposer son application dans d’autres villes françaises.