Si certains pensaient que le PDG d’Amazon avait fait un gros coup de comm en évoquant les prochaines livraisons par drone, la firme persiste dans son intention en demandant à la FAA le droit de pouvoir procéder à des tests en extérieur.
Les livraisons par drone ne semblent pas aussi utopiques que l’annonce faite par le PDG d’Amazon laissait à penser. Plus qu’une simple opération de comm, les drones semblent être une voie que le géant de l’e-commerce compte explorer à fond.
C’est dans ce sens qu’Amazon a déposé auprès de la FAA une demande d’autorisation pour poursuivre ses travaux de recherche en extérieur, des vols qui devraient avoir lieu sur le site de son laboratoire de Seattle.
En attendant de connaitre la décision de l’autorité réglementant le trafic aérien civil aux États-Unis, la (FAA), il est bon de rappeler que si les livraisons par drone ne semblent pas forcément être un grand problème technologique, cela pourrait surtout être un sacré défi politique et législatif. En effet, de nombreuses lois devront être modifiées avant que ce moyen de livraison puisse être autorisé.
Pour permettre à Prime Air de décoller, Amazon devra donc s’armer de patience, mais aussi de persévérance même si la firme affirme que les 8e et 9e générations de ses drones sont désormais capables de parcourir 50 miles (80 kilomètres) en une heure pour livrer des colis d’environ 2 kilos.