Plusieurs sites web ont été compromis par l’armée électronique syrienne (EES). Ils affichent un pop-up signalant ce piratage.
Un certain nombre de sites web ont été compromis par l’armée électronique syrienne (EES), notamment le site de paris en ligne William Hill, les journaux The Daily Telegraph, The Independent et La Repubblica, ainsi que la chaine d’information CNBC. La compromission des sites se traduit par l’affichage d’un pop-up de revendication de cette action.
Comme le précise les sociétés qui ont victimes de ce piratage, l’attaque n’a pas ciblé les sites à proprement parler, mais un widget tiers utilisé par les sites. Elles précisent qu’aucune donnée personnelle des visiteurs n’a été compromise.
Pour procéder à cette attaque, l’EES a compromis l’enregistrement DNS d’un certain nombre de domaines de gigya, ce qui a permis aux pirates de rediriger les internautes vers d’autres pages web et d’activer ces fameux messages pop-up.
Ce collectif de pirates était relativement calme ces derniers temps. Mais avant cela, en 2013, il avait également utilisé une attaque DNS pour rendre temporairement impossible l’accès au New York Times, au Huffington Post et à d’autres victimes, comme les plates-formes de médias sociaux de la BBC, d’Associated Press, de The Guardian et de Skype. L’EES avait par ailleurs réussi à placer ses propres liens sur les sites du Washington Post, de CNN et de Time Magazine.