Que cela soit avec l’internet des objets, la neutralité du net ou encore la numérisation de l’économie, le numérique évolue et l’ARCEP veut faire face aux nouveaux enjeux.
Aujourd’hui, l’ARCEP est le garant de la neutralité du net. Pourtant, avec l’avènement de l’internet des objets et de la numérisation de l’économie, les enjeux du numérique commencent à aller bien au-delà. C’est justement pour cette raison que Sébastien Soriano, le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a lancé une réflexion de fond sur ses priorités.
Suite à l’actuelle réflexion de l’Union européenne au sujet de la neutralité du net, l’ARCEP pourrait hériter de nouvelles compétences dans le but de garantir pleinement cette neutralité. Il s’agirait par exemple de compléter de l’actuelle autorégulation par un second niveau qui serait une vraie régulation, avec des règles sur la gestion du trafic. Dans ce cas, l’Autorité aura la capacité d’en vérifier le respect.
Pour répondre à la numérisation de l’économie, un bouleversement qui va impacter tous les secteurs, l’ARCEP envisage une instance de dialogue avec les entreprises pour mieux comprendre les problématiques et leurs besoins, mais aussi adapter la régulation.
L’internet des objets est le défi de demain. L’Autorité doit s’y préparer. Par rapport à aujourd’hui, il est estimé qu’il y aura 40 fois plus d’objets connectés que d’Humains en 2020. En tant que régulateur, l’ARCEP se doit d’être à l’avant de l’innovation que va apporter cette révolution.
En fait, alors que les individus et les entreprises doivent suivre l’évolution du numérique, l’ARCEP doit en faire de même, si possible en anticipant.