Alors que Mitsubishi Heavy Industries était en concurrence avec Arianespace, les Émirats arabes unis ont choisi le géant japonais.
Mitsubishi Heavy Industries, opérateur de la fusée japonaise H-2A, effectue habituellement des lancements de satellites nippons gouvernementaux et institutionnels. Le géant japonais a tout de même réussi à décrocher en 2013 un contrat commercial au Canada pour le lancement du satellite Telstar 12 Vantage en 2015.
Ce lundi, Mitsubishi Heavy Industries a annoncé sa troisième commande de lancement de satellite pour le compte d’un client étranger, de la part des Émirats arabes unis. Le contrat, signé avec l’Institution des Sciences et Technologies avancées des Émirats arabes unis, vise à mettre en orbite d’un satellite d’observation terrestre, KhalifaSat, entre fin 2017 et début 2018, simultanément au lancement d’un satellite japonais d’observation des gaz à effet de serre, Gosat-2.
Alors que la concurrence est très rude sur le marché du lancement de satellite entre les États-Unis, l’Europe, la Russie, ce contrat témoigne que le Japon devient potentiellement un lanceur crédible.
Mitsubishi Heavy Industries est d’autant plus crédible que le lanceur H-2A a réussi 26 missions sur 27 tirs, soit un taux de réussite de plus de 96%.
Alors que le lanceur japonais est généralement jugé moins compétitif que la concurrence en raison de son prix plus élevé, ce contrat témoigne que son offre est tout de même concurrentielle.