l’Agence spatiale des Émirats devrait prochainement signer un accord de coopération dans le domaine spatial avec le Centre national d’études spatiales (CNES).
Les ambitions spatiales des Émirats arabes unis sont toutes récentes vu que son Agence spatiale a été créée seulement l’année dernière. Cela ne l’empêche pas d’avoir pour ambition de lancer la première sonde arabe vers Mars avant 2021.
Pour progresser plus vite, Abou Dhabi compte sur son proche allié, la France, pour aller de l’avant.
En visite à Abou Dhabi, Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d’études spatiales (CNES), a déclaré mercredi dernier que « C’est un projet encore jeune, car l’agence spatiale a été créée seulement l’an dernier, mais nos discussions sont très positives et nous espérons bien progresser d’ici la fin du premier trimestre ».
Cette collaboration devrait porter sur la recherche scientifique et la formation de spécialistes émiratis dans le centre du CNES à Toulouse. « Nous avons une grande expérience dans la formation des scientifiques. Notre intérêt est d’en avoir beaucoup dans le monde entier et notamment aux Émirats, car cela participe au développement des connaissances. C’est un véritable projet de partenariat », a détaillé Jean-Yves Le Gall.
Au niveau scientifique, il s’agirait d’échanges des données et de collaboration pour le développement d’instruments de recherche spatiale, un secteur où la France est à la pointe.
« Il y a des millions d’années, Mars a été couvert par des océans. Nous ne savons pas pourquoi cette eau a disparu, les études de l’atmosphère doivent nous aider à apporter la réponse », a expliqué le patron du CNES en faisant référence à la sonde arabe qui devrait explorer l’atmosphère de Mars.