Aujourd’hui, quelque 2 000 personnes meurent en Grande-Bretagne à cause de la chaleur. D’ici la fin du siècle, ce nombre pourrait passer à plus de 6 000 estiment les scientifiques.
Si les gouvernements ne se mettent pas d’accord pour endiguer les changements climatiques, notamment le réchauffement planétaire, une étude menée en Grande-Bretagne révèle que le nombre de morts dû aux vagues de chaleur pourrait tripler d’ici la fin du siècle.
Publiée jeudi par la Royal Society, cette étude révèle donc que le nombre annuel de personnes qui décèdent en raison de la chaleur, actuellement quelque 2 000 personnes, passerait à plus de 6 000 en 2100.
Cette même étude prévoit également que le nombre d’inondations triplera également d’ici la fin du siècle, alors que les périodes de sécheresse doubleront.
Dans son rapport intitulé « Résilience aux phénomènes météorologiques extrêmes », la Royal Society affirme que le gouvernement doit mettre en œuvre de nouvelles stratégies pour atténuer les ravages causés par les phénomènes météorologiques extrêmes, ce qui comprend notamment la création de plaines inondables, de barrages, ou encore la plantation de nouvelles forêts en bordure des côtes et la création de récifs artificiels et barrages côtiers.
« Si nous continuons sur notre trajectoire actuelle, la situation est susceptible de devenir pire encore au niveau des changements climatiques et de leur impact sur la population. En agissant maintenant, nous pouvons réduire les risques graves pour nos enfants et nos petits-enfants », confie le Professeur Georgina Mace, Président du groupe de travail pour ce rapport. Il ajoute que « Nous subissons déjà aujourd’hui les conséquences et beaucoup de personnes sont déjà très vulnérables ».
Les scientifiques admettent avoir adopté le « pire » scénario, un scénario qui prévoir une augmentation des températures dans le monde de 2,6 à 4,8°C en 2100. Ce scénario n’est pas si extrême que cela si les gouvernements ne se mettent pas d’accord, à l’échelle planétaire, pour endiguer rapidement ce phénomène.