C’est une voiture qu’on croirait imprimée en 3D par une géante machine à éditer ! La Blade a bien été imprimée en 3D, par morceaux qui ont été rassemblés par la suite. C’est la première Supercar imprimée en 3D et dotée d’atouts écologiques et surtout une technologie avancée.
La Blade a été présentée en prototype par la société américaine Divergent Microfactories. Tous les éléments de la voiture qui ont été imprimés en 3D sont constitués de matériaux aluminium et fibre de carbone.
Comment la Blade a été imprimée ?
C’est au niveau de la conception et du processus technologique que la Blade constitue une grande innovation ; En effet, il a carrément été prévu un Kit contenant plusieurs pans en aluminium et en fibre de carbone, appelés « nœuds » qui sont imprimés en 3D un par un, pour ensuite, comme un jeu de lego, les joindre entre eux par emboitement. Ainsi le véhicule se trouve monté, et grâce aux matériaux utilisés on obtient une Supercar robuste et surtout stable comme toute voiture basique sortie d’une usine de montage.
Et la mécanique ?
La Blade dans son modèle prototype pèse 635 kgs, ce qui en fait une voiture très légère, la raison étant l’intégration de l’aluminium et de la fibre optique dans sa carcasse. Le véhicule dispose d’un moteur à 4 cylindres 700 HP bicarburant CNG/essence, et sa vitesse au démarrage une est de 0-60 mph en seulement 2 secondes.
La vocation écologique de la Supercar Blade étant avérée, seul l’équipement nécessaire au véhicule a été imprimé. Les nœuds imprimés constituent l’essentiel du châssis, mais on ne sait rien de la carrosserie !
L’impact écologique serait plus important en disposant de petites « usines d’impression 3D », et d’employés qui procéderaient l’assemblage manuellement. L’économie de matériaux et d’énergie dans ce cas serait un atout écologique certain.
Et la suite ?
La société américaine souhaite lever des fonds pour se développer (environ 10 millions de $) pour atteindre une production en série de la Supercar. En attendant, seuls quelques modèles sont commercialisés.
Enfin, pourquoi ne pas imaginer demain une sorte de mini usines de montage, avec un alignement de plusieurs imprimantes 3D sortant des morceaux de voitures assemblées en fin de chaîne. Ce n’est pas si imaginaire que çà !