Une chose est sûre, Kim Dotcom ne va pas se laisser abattre par la fermeture de MegaUpload. Si certains le considéraient professionnellement fini, lui compte se relancer avec un service légal de musique en ligne dénommé MegaBox.
Emprisonné un mois suite à la fermeture par le FBI de son site d’hébergement de fichiers MegaUpload, Kim Dotcom est depuis assigné à résidence en attendant qu’un tribunal de Nouvelle-Zélande n’accepte ou non de le faire extrader aux États-Unis.
Il a retrouvé son accès à Internet et s’est aussitôt inscrit sur Twitter où il n’a pas tardé à défier les maisons de disque : « Les majors du disque pensaient que MegaBox était mort. Réjouissez-vous artistes. Il arrive et il va vous libérer », a-t-il tweeté, accompagné d’un visuel promotionnel pour son futur service. Le fondateur de MegaUpload semble vouloir prendre une revanche grâce à son nouveau concept.
Kim Dotcom avait initialement présenté MegaBox comme un service permettant aux artistes de s’autoproduire, en court-circuitant les maisons de disque, puis de percevoir 90 % des revenus générés par les publicités de la régie MegaClick, qui remplacerait 10 à 15 % des publicités de n’importe quel site Internet à l’aide d’un logiciel.
Le visuel qui a été publié sur Twitter promet de « délivrer de la musique » en permettant aux internautes d’y stocker gratuitement une quantité illimitée de musique. Un service qui miserait également sur la découverte et le partage de musique. Ce qui semble correspondre au descriptif initial en partie.
Avec le soutien de Steve Wozniak
Encore en préparation, Kim Dotcom vient de confirmer que MegaBox arrivait et recevait notamment le soutien de Steve Wozniak.
Le co-fondateur d’Apple, Steve Wozniak à explicitement montré son soutien à Kim Dotcom en expliquant au site américain CNET ces raisons : « Quand un crime intervient au travers d’un courrier postal, on ne ferme pas le bureau de poste. Dommage pour le gouvernement américain, Dotcom vit en Nouvelle-Zélande, qui est meilleur en matière de droits de l’homme ». Puis il conclut : « La violation du droit d’auteur c’est mal, mais quand vous ne pouvez-pas stopper quelque chose comme une locomotive à vapeur, écartez-vous du chemin ! ».