Le robot entièrement autonome K5, cousin de R2D2, assure la sécurité du campus de Microsoft depuis la semaine dernière.
Le robot entièrement autonome conçu par la société Knightscope avait été présenté en avril dernier. Ce robot, cousin du célèbre R2D2 de Star Wars en entré en fonction la semaine dernière sur le campus de Microsoft.
Haut de 1m50, pesant 136 kg, le K5 embarque une panoplie complète de surveillance et d’alarmes : un GPS, quatre caméras filmant à 360 degrés de jours comme de nuit, 4 microphones, d’alarmes, des sirènes, des capteurs thermiques et une connexion Wi-Fi. Le robot est capable de se déplacer à 8 km/h avec une autonomie de 24 heures. 20 minutes de recharge lui suffisent pour repartir pour une journée de travail.
Grâce à tous les dispositifs qu’il embarque, le K5 est à même à réagir à de nombreuses situations, comme la détection de bruits suspects (bris de verre, etc.), éviter une collision avec les obstacles. Non armé, il est tout de même capable de faire retentir une alarme brise-tympan pour faire fuir quelqu’un.
Étant connecté à un téléopérateur, celui-ci pourra observer en temps réel la scène, voir parler avec l’intrus. Le K5 est par ailleurs équipé d’un bouton d’appel à l’aide pour que n’importe quel passant puisse lancer une alerte en cas de danger.
Si le robot K5 a séduit Microsoft, il intéresse également la police de Mountain View. « Des budgets serrés impliquent de trouver de nouvelles manières de travailler, de façon plus intelligente, d’utiliser la technologie. Nous avons hâte de tester les machines autonomes et d’être à la pointe des nouvelles technologies dans l’arène du maintien de l’ordre », explique-t-elle. Il est tout de même bon de préciser que le champ d’action du K5 reste encore très limité, cantonné à la surveillance et à prévenir les autorités en cas de dangers, mais en aucun cas de participer à l’action.
Microsoft n’est pas le premier à recourir à des robots pour sa surveillance. Par le biais du DARPA, l’armée américaine développe plusieurs projets de robots alors que la Corée du Sud utilise déjà des sentinelles autonomes pour surveiller sa frontière avec la Corée du Nord.