Pour la première, une étude démontre que manger la nuit augmente le risque de maladie.
Manger une collation la nuit pourrait sembler sans danger. Pourtant, une nouvelle étude suggère qu’elle pourrait augmenter le risque de cancer du sein et de diabète. Des chercheurs ont en effet découvert que le jeûne pendant la nuit serait crucial pour une bonne santé et que grignoter un snack pourrait augmenter le risque de maladie.
Il s’agit de la première étude qui met en relation les repas et les cycles veille sommeil naturelle.
Manger régulièrement les repas à heures fixes, puis attendre plus longtemps entre le dîner et le petit déjeuner semble réguler la glycémie et diminuer les risques de maladie. Pour toutes les trois heures de jeûne supplémentaires la nuit, les femmes sont 20% moins susceptibles d’avoir une hyperglycémie, ou une glycémie élevée, un facteur de risque connu pour le cancer et le diabète. « Augmenter la durée de jeûne la nuit pourrait être une stratégie novatrice pour réduire le risque de cancer du sein », explique Catherine Marinac, étudiante au doctorat à l’Université de Californie à San Diego School of Medicine et principale auteur de cette étude.
« Il ne s’agit que d’un simple changement alimentaire. Nous croyons que la plupart des femmes peuvent comprendre et l’adopter. Il peut avoir un grand impact sur la santé publique sans nécessiter de compliquer de comptage de calories ou de nutriments. »
Des études antérieures ont déjà montré que les femmes qui se font diagnostiquer un diabète de type 2 ont un risque plus élevé de 23% de développer un cancer du sein.
Les travailleurs de nuit ont un risque accru de cancer du sein et l’étude suggère que cela pourrait résulter d’un déréglementé des habitudes alimentaires.
Les personnes qui ont déclaré allonger la durée de jeune la nuit ont également indiqué qu’elles ont consommé moins de calories par jour, mangeaient moins de calories après 22:00 et avaient moins d’épisodes de grignotage.
Le Dr Ruth Patterson a ajouté : « Les conseils diététiques pour la prévention du cancer se concentrent habituellement sur la limitation de la consommation de viande rouge, alcool et grains raffinés tout en augmentant les aliments à base de plantes. Ces nouveaux éléments de preuve suggèrent que quand et combien de fois les gens mangent peuvent également jouer un rôle dans le risque de cancer. »