Internet pour tous : Facebook dévoile son système de drones Aquila

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Quelques heures après que Google ait annoncé son accord avec le Sri Lanka pour déployer des ballons Loon pour apporter internet à la population, Facebook a dévoilé son système de drones Aquila.

Apporter internet à tout le monde est le but que les géants du web se sont fixés, bien évidemment dans le but d’attirer de nouveaux utilisateurs pour leurs services. C’est ainsi que Google et Facebook se livrent une course technologique.

C’est Google qui a dégainé le premier mercredi en annonçant un accord avec le Sri Lanka pour déployer des ballons gonflés à l’hélium en tant qu’antennes relais pour internet. Face à cette annonce, Facebook ne pouvait pas rester muet.

C’est ainsi que le lendemain, jeudi, le réseau social a levé le voile sur son projet Aquila, des drones solaires en tant que relais.

Développée au Royaume-Uni par le Connectivity Lab, une équipe de recherche formée en mars 2014, le premier prototype possède une envergure équivalente à celle d’un Boeing 737. Il se différence par contre par un poids de seulement 400 kg, dont 25 kg d’équipements de télécommunication.

« En fibres de carbone, sa structure est légère, tout en étant rigide et capable de résister à des conditions météo extrêmes », a expliqué Yael Maguire, ingénieur en chef sur le projet. « L’appareil fonctionne à l’énergie solaire. Il pourra rester trois mois dans les airs », a-t-il aussi précisé.

« Nous allons maintenant passer aux vols d’essai en conditions réelles », a indiqué Jay Parikh, vice-président chargé de l’ingénierie chez Facebook.

Les drones du projet Aquila voleront à une altitude comprise entre 18 et 27 kilomètres. Chaque avion fournira une connexion internet dans un rayon de 80 kilomètres. Le débit proposé n’est pour l’instant pas précisé par Facebook.

« Il reste d’énormes défis techniques à relever », a reconnu Jay Parikh. « Personne n’a jamais réalisé ce que nous sommes en train de faire. Nous devons avancer avec précaution », a renchérit Yael Maguire.

Google semble donc en avance vu que l’accord avec le Sri Lanka ne prévoit pas un test, mais un déploiement pour son exploitation. Par ailleurs, la solution des ballons serait aussi plus avantageuse que celle des drones, c’est en tout cas ce qu’avance le gouvernement sri-lankais.

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