Trois sociétés ont officiellement fait acte de candidature à la gestion de l’ensemble des extensions internet français.
L’appel d’offres pour la gestion des onze noms de domaines Internet français, parmi lesquels figure le « .fr », s’est clôturé vendredi dernier. Le nouveau gestionnaire sera officiellement connu au plus tard le 30 juin.
L’Association Française pour le Nommage Internet en Coopération (AFNIC), actuelle gestionnaire de six des onze noms de domaine français: « .fr », « .yt » (Mayotte), « .wf » (Wallis et Futuna), « .tf » (Terres australes et antarctiques françaises), « .pm » (St Pierre et Miquelon) et « .re » (Réunion) fait partie des prétendants, comme la société FRNIC, joint-venture entre la Fondation d’entreprise Free et la start-up Starting Dot, ainsi que l’Office d’enregistrement des extensions internet françaises (filiale du prestataire luxembourgeois OpenRegistry).
Concurrente de l’AFNIC, la société FRNIC a, par l’intermédiaire de son cofondateur Guillaume Buffet, regretté que du point de vue des « tarifs, de la gouvernance et de la technologie, que la France est à la traîne par rapport aux autres pays européens, avec trois fois moins de noms de domaine que la moyenne de ses voisins ». Un sentiment partagé par Jean-Christophe Vignes, cofondateur d’OpenRegistry, qui explique que « l’Allemagne compte par exemple 15 millions de noms de domaines, alors que la France n’en recense qu’un peu plus de 2 millions ».