Les amateurs des théories du complot ne vont pas apprécier les images prises par la mission LRO. Elles démontrent que les hommes ont réellement posé le pied sur la Lune.
Que cela soit parce que le drapeau semble flotter au vent, l’absence d’étoiles dans le ciel ou encore les ombres qui ne semblent pas correspondre, les amateurs des théories du complot ne démordent pas que l’homme n’a jamais posé le pied sur la Lune, que toutes les images diffusées par la NASA ont en réalité été filmées quelque part au fin fond du désert du Nevada simplement pour embêter l’URSS. Malheureusement pour ces sceptiques, de nouvelles images leur donnent tort.
Prouver qu’ils ont tort n’est pas simple vu que les plus gros télescopes terrestres ne permettent pas de distinguer les petits instruments laissés sur la Lune par les différentes missions lunaires. Le fait que notre satellite naturel soit situé à plus de 350 000 est donc problématique, un problème qui a trouvé une solution avec le Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO).
C’est en 2009 que la NASA a lancé le LRO, une sonde spatiale qui a pour mission d’étudier la surface lunaire directement depuis son orbite. Une de ses tâches est de photographier en haute définition, sous toutes les coutures, la surface de notre satellite. Avec une résolution de 25 cm par 25 cm par pixel, l’engin a pu livrer des images très détaillées des différents sites d’alunissage des missions Apollo.
C’est grâce à la caméra orbitale du LRO que des images des sites d’alunissage d’Apollo 12, Apollo 14 et Apollo 17 ont été prises, des images qui permettent de parfaitement distinguer ce que les astronautes ont laissé sur place, que cela soit des drapeaux, des instruments, le rover lunaire d’Apollo 17, mais aussi des traces de pneus laissées dans la poussière, ou même des traces de pas. Il s’agit de preuves irréfutables que des hommes ont réellement marché sur la Lune.
Dans leur obnubilation pour les théories du complot, certaines personnes prétendront certainement que ces images ne prouvent rien, qu’elles ont été une nouvelle fois manipulées par la NASA pour un canular qui dure depuis près de 50 ans. Ce que ces sceptiques n’arrivent pas imaginer, c’est qu’entretenir un tel canular pendant si longtemps nécessite des moyens financiers colossaux, des moyens qui auraient sans doute poussé l’agence américaine à la faillite depuis longtemps si tout n’était réellement qu’un tissu de mensonges savamment orchestrés.