Depuis sa découverte en 2003, l’homme de Florès ne cesse d’alimenter les théories divergentes sur son origine. Plutôt que d’être le témoin d’une espèce d’hominidé aujourd’hui disparut, il pourrait s’agir d’un individu trisomique
baptisé homme de Florès suite à sa découverte en 2003 sur l’ile indonésienne du même nom, ce squelette et son crâne ne cessent d’alimenter les théories divergentes sur son origine. Dans un premier temps, l’hypothèse d’une espèce d’hominidé (famille de primates regroupant l’être humain, le chimpanzé, le bonobo, etc.) aujourd’hui disparut.
Remettant en cause les comparaisons anatomiques faites par rapport aux hominidés antérieurs que sont par exemple l’Homo erectus et l’Australopithèque, une récente analyse des fragments d’ossements de l’homme de Florès révèle des indices de mongolisme.
Cette analyse remet donc en cause les précédentes conclusions en démontrant une erreur d’estimation du volume de la boîte crânienne de l’homme de Florès, ainsi qu’une sous-estimation de sa taille. De fait, la contenance du crâne serait de 16% supérieure à celle calculée précédemment alors que sa taille passerait d’environ 1 mètre à 1,26 mètre.
Pour confirmer cette hypothèse, les personnes aujourd’hui diagnostiquées comme atteintes de trisomie 21 possèdent le même genre de caractéristiques au niveau de la taille du cerveau et de la longueur du tibia plus courte, sans parler de l’asymétrie craniofaciale détectée sur l’homme de Florès, un signe typique de la trisomie.
Cette nouvelle théorie me donc à mal l’hypothèse du paléontologue Peter Brownle qui affirme que l’homme de Florès est une espèce totalement nouvelle au sein du genre humain, alors que d’autres scientifiques considèrent qu’il s’agit d’un être humain moderne atteint de déséquilibres thyroïdiens.
En bref, les mystères de l’homme de Florès ne sont pas encore éclaircis.