Alors que Philips a intenté plusieurs procédures contre Nintendo pour violation de brevets, la justice du Royaume-Uni a tranché en donnant raison au groupe néerlandais.
C’est parce que Nintendo aurait exploité sans autorisation, « de façon délibérée et volontaire », que Philips a intenté des procédures judiciaires contre le fabricant japonais pour violation de brevets dans la reconnaissance de mouvements.
Sans citer de produit en particulier, ce sont les consoles Wii, Wii U et Wii Mini qui sont visées, mais également des accessoires tels que la manette télécommande Wiimote, le joystick Nunchuk, le module d’extension Motion Plus, le dispositif fitness Balance Board et la tablette Gamepad.
Dans sa volonté de poursuivre Nintendo, Philips a lancé des procédures juridiques aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. C’est d’ailleurs dans ce dernier pays que le juge Colin Birss, de la Haute Cour de Londres, a estimé que l’accusé violait effectivement deux des trois brevets mis en cause par le plaignant.
Alors que le montant des dommages et intérêts que devra payer Nintendo sont encore à déterminer, cela met en très mauvaise posture la firme japonaise dans les procédures en cours dans les autres pays, et cela même si un pourvoi en appel est envisagé.
La situation est d’ailleurs d’autant plus compliquée pour Nintendo que cela fait maintenant trois exercices fiscaux que ses résultats sont dans le rouge. Alors que différentes mesures ont été prises pour relancer la machine, notamment les ventes de Wii U, cette condamnation pourrait sérieusement plomber la reprise amorcée.