C’est mardi 17 septembre que le très attendu « Grand Theft Auto V » est officiellement sorti. La déferlante est lancée pour le jeu vidéo le plus cher du monde.
Alors que GTA IV s’est vendu plus de 25 millions d’exemplaires, preuve que la recette fonctionne, GTA V compte certainement faire mieux, surtout qu’il a couté près de 200 millions d’euros à son éditeur, Rockstar.
Justement la recette de la saga « Grand Theft Auto » est d’avoir un personnage classifié en tant que héros alors qu’il tue sans vergogne, va voir des prostituées, vole des voitures à tire-larigot, ou reçoit des bonus s’il échappe aux flics… Dans ce sens, ce n’est pas pour rien que GTA V est clairement estampillé « +18 ans ».
Avec plus de 2,6 millions de précommandes aux États-Unis, le succès est garanti, mais pour qui ? En effet, malgré le contenu, combien de mineurs y joueront, d’enfants de 10, 11 ou 12 ans ? Certainement trop !
Dans ce sens au même titre que les films pornographiques, GTA V pose la question des limites à imposer. Mais il ne faut pas se faire d’illusion, le jeu vidéo est encore très loin de la norme PEGI. Dès lors, ce sont les parents qui devront faire la police, pour autant qu’ils sachent le contenu de GTA V.