C’est le 18 mars que des militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Fessenheim. C’est pour « violation de domicile » et « dégradations » que 55 militants ont été condamnés à des peines de deux mois de prison avec sursis.
C’était le 18 mars 2014, au petit matin, que des militants de Greenpeace s’approchent des abords de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Munis d’échelles, les militants, originaires d’une vingtaine de nationalités, réussissent une spectaculaire intrusion sur le site.
Jugés pour « violation de domicile » et « dégradations » par le tribunal correctionnel de Colmar, 55 militants de Greenpeace ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour « violation de domicile », les relaxants de l’accusation de « dégradations ».
Devant le tribunal, le procureur souligne que « le débat sur l’énergie nucléaire me paraît complètement légitime, mais je ne peux, en tant que citoyen et en tant que procureur, cautionner les actions de Greenpeace, lorsqu’elles sont illégales ».
Il est encore à préciser que sur les 55 militants jugés ce jeudi, seuls deux Français et un Allemand se sont présentés à la barre pour revendiquer la légitimité de leur action à Fessenheim.