Propagé par les moustiques, le virus Zika est un véritable problème qui touche de plus en plus de pays. Google s’est mobilisé en offrant 1 million de dollars.
Ce sont aujourd’hui plus de 20 pays d’Amérique Latine qui sont touchés par le virus Zika. Rien que dans les zones les plus touchées du Brésil, ce sont déjà 1,5 million de cas qui ont été identifiés. Pour lutter contre son expansion, les autorités ont lancé des opérations antimoustiques pour éliminer les eaux stagnantes où vivent les moustiques porteurs du virus.
Si tout le monde s’inquiète du virus Zika, c’est par ce qu’il est à l’origine de microcéphalies, mais également du syndrome de Guillain-Barré, un syndrome qui provoque des paralysies musculaires et des défaillances respiratoires. C’est pour prévenir une épidémie généralisée que tout le monde se mobilise.
C’est notamment le cas de Google. Le géant de l’internet a annoncé ce jeudi qu’il allait aider l’UNICEF dans sa lutte contre le virus Zika, notamment en mettant à disposition une équipe d’ingénieurs, de designers et de scientifiques pour aider l’organisation. Le but de cette équipe sera avant tout de jauger de l’expansion du virus, mais aussi de créer une plateforme informatique pour centraliser toutes les informations concernant Zika. « À terme, l’objectif de cette plateforme collaborative est d’identifier le risque de transmission de Zika dans différentes régions et d’aider l’Unicef, les gouvernements et les ONG à décider comment et où concentrer leur temps et leurs efforts. Cet ensemble d’outils est pensé pour apporter une réponse au virus Zika, mais pourra également s’appliquer à de futures urgences », a expliqué Jacquelline Fuller, directrice de Google.org.
De plus, pour permettre aux équipes sur le terrain de lutter plus efficacement contre les moustiques porteurs du virus Zika, Google a débloqué 1 million de dollars. Cette donation sera faite à l’UNICEF. En plus de cela, le géant du web a lancé une collecte de fonds auprès de ses employés, une initiative qui pourrait procurer 500 000 dollars supplémentaires d’aide.