Cela faisait un certain temps que des rumeurs comme quoi Google pourrait devenir opérateur mobile circulaient. L’information est désormais officielle.
C’est courant janvier que le Wall Street Journal avait annoncé que Google était en train de conclure des accords avec Sprint, filiale du japonais Softbank, et T-Mobile, qui dépend de l’allemand Deutsche Telekom, pour utiliser leurs réseaux afin de proposer un service de téléphonie mobile virtuel.
De passage au Mobile World Congress de Barcelone, Sundar Pichai, le vice-président de Google, a officiellement annoncé que le géant de l’internet est en discussion avec des groupes de téléphonie aux États-Unis pour devenir opérateur mobile virtuel (MVNO).
Sans donner trop de détails, il a déclaré que « Nous travaillons actuellement avec nos partenaires opérateurs » et « Vous nous verrez faire une annonce dans les prochains mois », soulignant que « Nous n’avons pas l’intention de devenir un opérateur à grande échelle ».
En proposant déjà du hardware par le biais de sa gamme Nexus et du software avec Android, cet intérêt de Google pour devenir opérateur mobile lui permettrait de proposer un écosystème complet.
Mais cet intéressement pour le rôle d’opérateur risque d’être problématique vu que le marché est un peu en crise depuis que les marges ont baissé, ce qui a d’ailleurs conduit l’opérateur Sprint à licencier 2 000 personnes.
Le fait que Google devienne opérateur télécom le placera sous les lois américaines de sécurité régissant les interceptions (Patriot Act et autre).
De quoi légitimer les interceptions de données passées, présentes et futures…