C’est par une mise en demeure que la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) somme Google pour que le déréférencement soit étendu sur la totalité de son moteur de recherche. Jusqu’à présent, seules les extensions européennes (.fr, .de, .uk, .es, etc.) étaient concernées.
Un arrêt rendu en 2014 par la Cour Européenne de justice estimait déjà que le droit à l’oubli devait être généralisé sur toutes les applications de moteur de recherche et non de manière sélective. C’est sur ce rendu que la CNIL s’est basée pour signifier sa demande expresse à Google.
Google a un délai de 15 jours pour se mettre à jour, à défaut le groupe californien s’exposerait à des sanctions de la part de la CNIL.
Google va-t-il obtempérer aux menaces de la CNIL en généralisant le déréférencement à tout son moteur, y compris l’extension « .com » par exemple ?