Google a prévu sept réunions publiques au sujet du droit à l’oubli. La première d’entre elles se tient aujourd’hui à Madrid.
C’est ce mardi, à Madrid, que se tient la première d’une série de sept réunions publiques pour débattre du droit à l’oubli, un droit accordé par la justice européenne en mai dernier. Le thème de cette discussion sera l’équilibre entre respect de la vie privée et liberté de l’information.
Alors que Google doit faire face à des milliers de demandes de retrait de résultats de recherche, le géant de l’internet n’a jamais caché son opposition à cette décision européenne, même si le groupe obtempère. La question est de savoir si Google ne va pas profiter de ces sept tables rondes pour tenter de biaiser le débat.
C’est en tout cas ce que semble penser Isabelle Falque-Pierrotin, elle qui dirige la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en France ainsi que le groupe des CNIL européennes (G29). Selon elle, Google veut donner l’image d’une entreprise ouverte et vertueuse tout en fixant les termes du débat… pour le manipuler vu que c’est la firme américaine qui a choisi les membres de la commission, contrôle ceux qui seront présents lors des auditions ainsi que ce qui sortira des réunions.
Enfin bref. Dans cette situation, les CNIL nationales ont décidé de boycotter ces réunions organisées par Google, même si des observateurs y participeront certainement.