Le référencement des neuf clichés des ébats sadomasochistes de Max Mosley sont une atteinte à la vie privée c’est ce qu’a décidé le tribunal de grande instance de Paris qui a accordé le « droit à l’oubli » à l’ancien dirigeant de la FIA.
Tout avait commencé en 2008, lors de la publication en ligne de neuf clichés extraits d’une vidéo montrant Max Mosley en pleins ébats sadomasochistes. Depuis lors, tant en France qu’en Angleterre, plusieurs jugements reconnaissant l’atteinte à la vie privée de l’ancien dirigeant de la FIA ont déjà été rendus.
La décision du tribunal de grande instance de Paris n’est donc qu’une énième décision de justice allant dans ce sens. Pourtant, la décision prononcée pourrait avoir de lourdes répercussions au niveau de la jurisprudence.
En effet, accordant le « droit à l’oubli », la justice française a donné deux mois à Google pour retirer tous référencement aux clichés incriminés dans son moteur images. Comme le souligne Daphné Keller, en charge du dossier auprès de Google, cette décision s’en prend directement à la liberté d’expression sur Internet.
Vous, que pensez-vous de cette décision ? Est-ce que la liberté d’expression prime sur la vie privée ou pas ? Est-ce que le « droit à l’oubli » pour de simples clichés sadomasochistes se justifie alors qu’il y a des contenus bien pires sur le web ?