Depuis novembre dernier, de nombreux internautes se plaignent auprès de l’association de consommateurs UFC Que Choisir qu’ils ne peuvent pas regarder dans de bonnes conditions les vidéos YouTube depuis leur accès à Internet Free. Presque une année plus tard, le problème est toujours récurrent et l’UFC Que Choisir annonce avoir saisi le régulateur des télécoms et la répression des fraudes pour ces problèmes.
Il semble que cela soit un problème fluctuant qui fait que de nombreux abonnés de Free se plaignent auprès de l’UFC Que Choisir de ne pas pouvoir regarder dans de bonnes conditions les vidéos YouTube depuis leur accès à Internet. Faute d’intervention de la part de l’un ou l’autre des protagonistes, l’association de consommateurs UFC Que Choisir a annoncé mercredi avoir pris la décision de saisir l’ARCEP, régulateur des télécoms, et la direction génération de la répression des fraudes (DGCCRF).
« Depuis plusieurs mois, des consommateurs s’adressent à l’UFC-Que Choisir pour signaler des problèmes de connexion à certains services Internet à partir de leur réseau Free. L’opérateur Free n’a jamais nié les dysfonctionnements entre son réseau et YouTube, accusant le second de ne pas vouloir payer pour la bande passante nécessaire », publie sur son blog l’association de consommateurs.
Ce problème n’est pas spécifique à Free et YouTube, il avait déjà fait l’objet d’une controverse à l’époque entre Orange et Cogent, alors prestataire technique pour Megaupload, souligne Alain Bazot. Le problème provient toujours des mécanismes d’interconnexion entre les réseaux d’opérateurs distincts qui entrent en ligne de compte.
« Il importe de trancher ce litige qui prend en otage les consommateurs et de mieux encadrer le marché. En effet, les consommateurs bénéficient au final d’un service dégradé sans en être informé préalablement et sans pouvoir utiliser cet élément comme cause de résiliation », maintient Alain Bazot tout en prônant l’établissement de règles claires autour de ces mécanismes d’interconnexion.