Les lourds investissements consentis par Free en matière de téléphonie mobile ne perturbent en rien son bénéfice ni sa croissance d’ailleurs.
Avec un chiffre d’affaires en hausse de 18,9% à 3,75 milliards d’euros, un EBITDA en hausse de 30,7% à 1,2 milliard d’euros, et un bénéfice net en hausse de 42,3% à 265 millions d’euros, la santé financière de Free n’est plus à démontrer malgré les importants investissements financiers consentis, près de 900 millions d’euros.
Cette outrageuse bonne santé financière se base premièrement sur ses 2,8 millions de nouveaux abonnés dans la téléphonie mobile, soit un total de 8 millions de clients correspondant à 12% du marché.
Alors que Free Mobile n’existe que depuis deux ans, 12% sont bien plus qu’une simple percée. En poursuivant sur cette lancée, la barre de 25% du marché est parfaitement envisageable dans un avenir plus proche qu’on ne le pense.
En effet, si Bouygues Telecom réussit à racheter SFR, Free Mobile devrait récupérer le réseau de Bouygues, ce qui serait un véritable booster pour le trublion, une bonne affaire qui pourrait aussi lui permettre d’améliorer des résultats financiers en se passant du roaming d’Orange.
Si certains avaient des doutes sur la pérennité de Free, les chiffres du groupe de Xavier Niel leur donnent tort en semblant repousser toujours plus loin ses objectifs de croissance.