Grâce à une forte politique incitative concrétisée par de lourdes taxes pour les voitures à moteur thermique, la Norvège est championne du monde au niveau des achats de voitures électriques. Il faut dire qu’elles ont aussi le droit de circuler dans les couloirs des autobus, sont exemptes de péages et de frais de parking, et peuvent également profiter gratuitement de bornes de recharge. Au final, un véhicule sur sept dans le pays est électrique.
Avec de tels avantages, on pourrait s’attendre que la Norvège soit tête au niveau des ventes de voitures électriques pour le début de l’année 2016. Et bien pas du tout. Le Royaume scandinave n’occupe que la seconde place. Surprise, c’est la France qui arrive en tête avec 4 023 immatriculations en janvier et février dans l’Hexagone, contre 3 959 pour la Norvège. Cette situation démontre que les Français apprécient de plus en plus les véhicules électriques.
Il faut tout de même rester prudent, voire si cette tendance dure dans le temps, l’année 2016 est encore longue. Il est aussi bon de rappeler que 26 757 immatriculations ont été faites en Norvège l’année dernière, ce qui signifie que beaucoup d’autres exemplaires doivent être immatriculés cette année dans l’Hexagone pour espérer rivaliser.
D’ailleurs, les experts ont plusieurs explications au sujet de la légère baisse des ventes en Norvège. Il pourrait s’agir de retard de livraison ou de l’attente de la nouvelle Nissan Leaf, l’une des vedettes du marché, avec la prochaine arrivée d’une version à l’autonomie augmentée.
Question volume du parc, la France peine encore à rivaliser. Elle est loin derrière la Norvège, mais aussi derrière les Pays-Bas et le Danemark avec seulement un peu plus de 1% des véhicules qui sont électriques dans l’Hexagone.
Autre cocorico en matière de voitures électriques, la Renault Zoé a été la plus vendue en Europe en 2015. Elle devance la Tesla Model S et la Nissan Leaf.