Après plusieurs années de grandes difficultés, BlackBerry a pris la décision d’arrêter de produire des smartphones. La production sera externalisée.
Une nouvelle page vient d’être tournée pour BlackBerry. Après plusieurs années de grandes difficultés, le groupe canadien avait déjà décidé de tourner le dos à son système d’exploitation maison en proposant désormais des appareils fonctionnant sous Android. Cette décision stratégique prise l’année dernière n’a visiblement pas réussi à redresser la barre. C’est pour cette raison que l’entreprise a annoncé ce mercredi qu’elle allait arrêter la production de ses téléphones.
Cette nouvelle n’est pas véritablement une surprise. En octobre de l’année dernière, John Chen, le PDG de la marque canadienne, avait annoncé un ultimatum, douze mois pour rendre la division hardware rentable. Ce délai d’une année est pratiquement écoulé et la décision qui s’impose a donc été prise.
Une fin de la production qui ne signifie pas la disparition des appareils BlackBerry
Cette annonce ne signifie pas que les appareils BlackBerry vont disparaitre du marché. Ce que l’entreprise a indiqué, c’est que la production de smartphones va être arrêtée pour être externalisée.
Cette décision n’est qu’une nième mesure pour tenter de redresser la barre. Il y a aussi eu le passage à Android, mais aussi l’arrêt de production du Classic au début juillet, un smartphone lancé il y a moins de deux ans et qui était censé répondre aux attentes de tous les aficionados de la marque.
Cette annonce concernant l’arrêt de la production en interne des smartphones ne doit pas occulter le fait que BlackBerry a également annoncé une perte nette de 372 millions de dollars pour le trimestre qui s’est achevé à la fin août. Cela fait ressurgir certaines prévisions pessimistes, comme son risque de disparition.
Au niveau de ces anciennes prévisions pessimistes, il est bon de rappeler qu’il était déjà envisagé, en avril 2014, que BlackBerry cesse la production de ses smartphones. Il a fallu un peu de temps, mais cette prédiction s’avère aujourd’hui vraie.