Facebook en a marre des titres racoleurs qui viennent polluer les fils d’actualité des utilisateurs dans le seul but d’attirer les clics. La mise en place d’un algorithme de filtrage va les éliminer.
Dans votre fil d’actualité, vous avez certainement l’habitude de voir des articles avec des titres tels que « Vous ne croirez jamais ce qu’il se passe ensuite », « sa réaction est extraordinaire », « on vous dit tout », « Elle a vu ça et c’est… CHOQUANT ! »…, des titres qui ne visent qu’à attirer les clics, des titres qui polluent les fils d’actualité, des pièges à clics (clickbait en anglais) qui exaspère Facebook. C’est pour cette raison que le réseau social veut s’en débarrasser.
Pour mettre fin aux clickbait, Facebook vient d’annoncer une modification de son algorithme dans le but de rendre moins visibles « les liens comportant des titres racoleurs ». Pour les débusquer dans le but de les rétrograder dans les profondeurs des fils d’actualités, le réseau social a catégorisé ces titres selon qu’ils possèdent un caractère informatif ou suscitent de fausses attentes, un peu comme le font les filtres antispam des boites mail.
Des punitions pour ceux qui partagent des liens racoleurs
Dans sa démarche, Facebook ne veut pas seulement purger les fils d’actualités de ses utilisateurs en éliminant les titres racoleurs, le réseau social veut aussi que cette pratique cesse. Pour cela, il a annoncé qu’il allait punir la page qui partage le lien, mais aussi le site vers lequel l’article renvoie. « Si vous publiez 50 fois par jour, mais seulement un seul piège à clics, vous ne devriez pas être affectés. En revanche, si vous êtes un spammeur et que vous faites du clickbait toute la journée, cela affectera sérieusement votre trafic », prévient Adam Mosseri, le vice-président de Facebook en charge des produits. Pour que cette pratique cesse à large échelle, Facebook est même prêt à partager sa tactique avec d’autres sites qui voudraient lutter contre cette pratique.
Avec cette modification de son algorithme, Facebook veut promouvoir la qualité des articles publiés. Dans ce sens, il est bon de rappeler que l’entreprise de Mark Zuckerberg avait déjà essayé d’éliminer les clickbait il y a quelques années, mais sans grand succès.