Aujourd’hui, à l’occasion de Connect 2021, le PDG Mark Zuckerberg a présenté Meta, qui regroupe nos applications et technologies sous une nouvelle marque d’entreprise. L’objectif de Meta sera de donner vie au métavers et d’aider les gens à se connecter, à trouver des communautés et à développer des entreprises.
Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé jeudi que son entreprise, la première du secteur des réseaux sociaux, allait changer de nom pour devenir « Meta ».
Lors d’un événement virtuel organisé par Facebook, le PDG Mark Zuckerberg a fait l’annonce. Qu’est-ce que cela implique ? Un élargissement de l’objectif du réseau social, à bien plus que cela.
Pourquoi c’est important : L’effort de M. Zuckerberg et de sa société vise à changer l’image de l’entreprise, qui n’est plus une plateforme de réseau social mais une société « métaverse » axée sur la création de communautés de travail sociales et virtuelles.
Elle ne sera plus seulement une plateforme avec les centaines de possibilités qu’elle offrait déjà : elle ira deux pas plus loin.
Détails : Lors de l’événement annuel Connect AR and VR de Facebook, M. Zuckerberg a déclaré que l’avenir de Facebook « va au-delà de toute entreprise ».
- « J’ai beaucoup pensé à notre identité alors que nous réfléchissons au prochain chapitre », a déclaré le PDG. « Facebook est l’un des produits les plus utilisés au monde, une marque emblématique de réseau social ; mais de plus en plus, il n’englobe tout simplement pas tout ce que nous faisons. »
- À l’avenir, a-t-il ajouté, « les utilisateurs n’auront pas besoin de se connecter à Facebook pour accéder à d’autres applications et fonctionnalités de l’entreprise. »
- « La création de nos applications de réseaux sociaux sera toujours un objectif important pour nous, mais à l’heure actuelle, notre marque est si étroitement liée à un seul produit qu’elle ne peut pas représenter tout ce que nous faisons et ce que nous ferons à l’avenir », a ajouté M. Zuckerberg.
La société a l’intention de commencer à négocier sous le nouveau symbole MVRS le 1er décembre, date qui, selon la société, est déjà réservée.
Toutefois, la structure de l’entreprise ne changera pas. Lundi, elle a annoncé qu’elle allait séparer son rapport financier « Family Of Apps » de Facebook Reality Labs, qui est le fer de lance du projet de métavers.
Ce n’est pas nouveau
Des dizaines d’entreprises ont changé de nom au fil des ans, ce qui correspond généralement à un changement d’orientation. Par exemple, Apple Computers a changé son nom en Apple, et Tesla Motors a fait de même en devenant Tesla.
En 2015, Google a changé de nom pour devenir Alphabet et a annoncé une restructuration faisant de Google une filiale de la holding Alphabet, plus importante. La nouvelle structure devait permettre de séparer les autres activités et investissements de Google, tels que Youtube et Android.
Toutefois, les critiques estiment que le changement de marque est plus qu’un simple changement commercial : il s’agit également d’une occasion de sauver sa réputation et d’éviter un nouvel examen réglementaire et un examen de la presse concernant les relations tendues qu’ils ont connues ces dernières années au sujet de la monétisation de leurs articles.
Car le changement de marque d’Adema intervient au beau milieu de l’une des crises les plus dramatiques que le réseau social ait connues ces derniers temps. Au cours de la semaine écoulée, des dizaines de médias ont publié des rapports sur le géant technologique sur la base de documents de dénonciation ayant fait l’objet d’une fuite.
Ces articles laissaient entendre que Facebook était au courant des préjudices causés par ses politiques et ses produits, mais qu’il avait choisi de ne pas y remédier au détriment de ses résultats financiers, une accusation que l’entreprise a démentie avec véhémence ces derniers jours.
Le changement de marque intervient au milieu d’un barrage de reportages au cours du mois dernier après que Frances Haugen, une ancienne employée devenue lanceuse d’alerte, a publié une foule de documents internes de l’entreprise à des organes de presse, des législateurs et des régulateurs.
Les rapports montrent que l’entreprise est consciente des nombreux préjudices causés par ses applications et services, mais qu’elle ne rectifie pas les problèmes ou qu’elle peine à les résoudre. D’autres documents devraient être partagés quotidiennement au cours des prochaines semaines.
Lors d’une conférence téléphonique avec les analystes lundi, M. Zuckerberg a réfuté avec véhémence les affirmations et les critiques formulées dans les rapports issus des documents fournis par M. Haugen.