Encore très populaire chez les adultes et les seniors, Facebook est en perte de vitesse auprès des jeunes. Cette défection serait tout simplement le signe du déclin du réseau social.
Ce n’est pas un phénomène nouveau que les jeunes se détournent de Facebook. Cette tendance ne fait que se poursuivre, pour ne pas dire s’accentuer avec un recul de 16% du nombre d’ados actifs au troisième trimestre.
En comparant Facebook à n’importe quel autre mouvement social, Chrys Bader explique que le réseau social suit exactement le même schéma. Après une phase d’émergence, de croissance et un apogée, le phénomène entame son déclin…
Pour ce spécialiste, l’entrée en Bourse de Facebook et la lourdeur et le fardeau quotidien qu’il est devenu en raison de l’obligation de devoir gérer son image sont autant de raisons qui expliquent que les utilisateurs préfèrent aujourd’hui des solutions comme Snapchat ou WhatsApp, des plateformes offrant une nettement plus grande liberté d’expression.
Pour finir, Chrys Bader n’oublie pas de rappeler que ce qui était cool dans les années 70, ne l’était plus dans les années 80, ce l’était dans les années 80 ne l’était plus dans les années 90, etc., et qu’il est donc logique que les réseaux sociaux suivent le même modèle de cycle. D’ailleurs, la vraie question n’est pas de savoir quand va mourir Facebook, mais plutôt de connaitre ce que sera la nouvelle tendance !