Facebook, via son initiative Internet.org, veut connecter le monde entier au web. Le souci est que sa plateforme Free Basics ne fait pas l’unanimité. Après l’Inde, c’est l’Égypte qui lui met les bâtons dans les roues.
L’objectif de Facebook est que le monde entier se connecte à internet, bien évidemment avec le secret espoir que tout le monde utilise ses services. C’est pour atteindre ce but que la société de Mark Zuckerberg a lancé l’initiative Internet.org. Via la plateforme Free Basics, plusieurs services en ligne sont gratuitement proposés dans plusieurs pays d’Afrique et d’Inde.
Depuis quelque temps, tout ne se passe plus très bien pour Free Basics, respectivement pour Facebook. La rébellion a commencé en Inde. C’est l’atteinte à la neutralité du net qui est pointée du doigt. Après une première controverse au sujet des services proposés sur la plateforme, le bras de fer a continué. Il est d’ailleurs arrivé à un stade où les autorités indiennes ont tout simplement décidé de bloquer le service, momentanément.
Ce blocage est problématique pour Facebook. En effet, avec ses 400 millions d’internautes, l’Inde est un enjeu de taille pour le réseau de taille. Mais pour espérer que la situation s’apaise, il faut que le point de la neutralité su net soit résolu. Le problème qui se pose est que certains services sont gratuits, d’autres pas. Par exemple, une recherche sur Bing est gratuite, pas une recherche sur Google. Respectivement, lire un article de la BBC est gratuit, pas un article du Wall Street Journal.
L’Inde pourrait d’ailleurs être une encore plus grosse épine dans la stratégie de conquête du monde souhaitée par Facebook. En effet, d’autres pays pourraient s’en inspirer. Justement, l’Égypte a décidé de ne pas renouveler l’autorisation accordée à Free Basics. En clair, les autorités égyptiennes ont emboité le pas à leurs homologues indiens en décidant de bloquer la plateforme. Il est encore trop tôt pour dire si cette décision a aussi été prise à cause de la neutralité du net vu qu’aucune annonce officielle au sujet de cette décision n’a été communiquée.
Alors que la plateforme Free Basics est déjà proposée dans 37 pays, est-ce que l’effet boule de neige va se poursuivre ? On devrait le savoir d’ici peu de temps, si d’autres pays décident aussi de bloquer le service de Facebook.